La CJUE répond que la Commission n’est pas tenue par cette règle et doit apprécier l’impact de la sanction pécuniaire sur l’entreprise concernée, « notamment en tenant compte d’un chiffre d’affaires qui reflète la situation économique réelle de l’entreprise durant la période au cours de laquelle l’infraction a été commise ».
En l’espèce, le chiffre d’affaires de l’année 2008 ne donnait « aucune indication sur la situation économique réelle de l’entreprise concernée et sur le niveau approprié de l’amende à infliger ». La Commission était donc habilitée à tenir compte d’un chiffre d’affaires lui permettant d’assurer le caractère « dissuasif, suffisant et proportionné » de l’amende.