Deux sociétés entretenaient des relations d’affaires depuis une douzaine d’années, lorsque l’une décida de les rompre, avec un préavis initial de quatorze semaines, porté par la suite à quatre mois.
Toutefois, par un arrêt du 3 mai 2012, la Cour de Cassation relève que « l’existence d’usages professionnels ne dispense pas la juridiction d’examiner si le préavis, qui respecte le délai minimal fixé par ces usages, tient compte de la durée de la relation commerciale et des autres circonstances de l’espèce, notamment de l’état de dépendance économique de l’entreprise évincée ».