Suite à une question préjudicielle posée par une juridiction autrichienne, la Cour de justice de l’Union européenne (« CJUE ») a rendu le 17 janvier 2013 un arrêt portant sur la validité au regard du droit communautaire d’une réglementation autrichienne prévoyant que l’annonce d’une vente-liquidation n’était licite que sur autorisation de l’administration.
Elle conclut donc qu’une juridiction nationale ne peut pas ordonner « la cessation d’une pratique commerciale ne relevant pas de l’annexe I de la [directive précitée], au seul motif que ladite pratique n’a pas fait l’objet d’une autorisation préalable de l’administration compétente, sans pour autant procéder elle-même à une appréciation du caractère déloyal de la pratique concernée au regard des critères énoncés aux articles 5 à 9 de ladite directive ».