Dans une affaire opposant eBay à divers fabricants de parfums et produits de luxe, assurant leur distribution via des réseaux de distribution sélective, la Cour d’appel de Paris avait considéré, dans un arrêt du 3 septembre 2010, qu’eBay avait engagé sa responsabilité en participant, même indirectement, à la violation des réseaux de distribution sélective, en diffusant sur ses sites internet des offres de vente de leurs produits provenant notamment de particuliers.
La Cour de Cassation censure ce raisonnement dans un arrêt du 3 mai 2012, relevant que « les ventes de simples particuliers ne sont pas susceptibles de constituer une violation d’une interdiction de revente hors réseau de distribution sélective ».