Chargée par le Gouvernement d’examiner l’étude choc réalisée par le Professeur Séralini (voir la Lettre Economique n°126), l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (« ANSES ») a rendu le 22 octobre 2012 un avis en demi-teinte sur les OGM.
Elle souligne tout d’abord les faiblesses de l’étude Séralini dans la mesure où, selon elle, les conclusions qui y sont avancées ne permettent pas d’établir scientifiquement un lien de cause à effet entre la consommation du maïs NK603 et/ou du produit phytopharmaceutique (le Roundup) et les pathologies constatées.
L’Agence relève néanmoins l’originalité de cette étude qui aborde les effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques et recommande d’engager de nouvelles études sur ce sujet.
